Comment Floria a réussi l’examen de l’INCJ du premier coup ?

Transcription de texte : Comment Floria a réussi l’examen de l’INCJ du premier coup ?

Pauline : Bonjour Floria, je suis très contente de t’accueillir aujourd’hui. Alors déjà est ce que tu peux te présenter ?

Floria : Alors je m’appelle Floria, j’ai 29 ans et je suis aujourd’hui Commissaire de justice stagiaire en deuxième année, issue de la première promotion à avoir subi l’examen l’entrée.

J’ai fait un master de droit du contentieux que j’ai obtenu à l’Université de Strasbourg dont je suis originaire. J’ai fait toutes mes études à Strasbourg et j’ai obtenu mon M2 en 2017.

J’ai d’abord cherché à travailler puisque finalement je ne savais pas vraiment quel métier du droit me convenait. J’ai pas cherché immédiatement à me précipiter sur un concours.

Donc j’ai commencé à travailler. J’ai eu plusieurs CDD reconductibles au sein de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne comme juriste contentieux où j’ai bien évolué. J’ai été en parallèle chargée de TD à la faculté de droit de Strasbourg. J’aimais beaucoup enseigner. Donc j’ai enseigné le droit civil dans une école privée qui forme tu sais les collaborateurs de Notaires donc en fait je leur faisais l’introduction au droit civil, l’introduction au droit des successions, les procédures collectives et les régimes matrimoniaux. Et ça ça a vraiment été une super année pour le coup.

Donc après l’expérience en recouvrement à la banque, j’avais vraiment envie de voir ce qui se passait de l’autre côté puisque forcément de bossais beaucoup avec des Huissiers de justice.

Et à l’été 2019 je me suis dis bon bah allez je tente, j’envoie des CV un petit peu partout.

J’ai eu plusieurs entretiens et j’ai obtenu mon premier CDI à l’Etude EXACT à Strasbourg qui est aujourd’hui Avenue des Vosges, qui est tenue par Maître LEVY et Maître VICCI.

Donc elle a fait que j’ai rencontré à l’époque une femme qui était encore associée, donc une femme juste incroyable, Maitre Véronique BOURREL je ne sais pas si un jour elle entendra cet enregistrement mais je lui fais plein de bisous.

Donc Maître Véronique BOURREL qui exerçait vraiment son métier avec énormément de passion, énormément d’humanité et vraiment c’était une personne extrêmement intègre comme j’en n’ai plus rencontrée après dans la profession.

Donc j’ai été formée par son clerc expert de l’époque qui aujourd’hui est titulaire d’un office dans le nord de l’Alsace et avec qui j’ai finalement encore des contacts. Et puis bon malheureusement le COVID est arrivé et les tous jeunes arrivés à l’Etude on n’a pas pu nous garder malheureusement.

Mais bon l’idée faisait son chemin dans ma tête, j’aimais ce que je faisais à l’Etude et puis je me suis mise en tête de passer la première session de l’examen d’entrée à ce moment là.

Il n’y avait pas de prépa alors qui existait à ce moment précis. Donc la prépa CDJ et la prépa ISP n’existaient pas du tout comme c’était nouveau. Donc j’ai repris mes livres de cours, mes cours de M2. Je me suis préparée à cet examen tranquillement sur un tout petit peu moins d’un an.

Et bon forcément j’avais le soutien de mon ancienne patronne qui est encore là aujourd’hui. Et voilà je me suis lancée tout simplement.

Pauline : D’accord. Donc sacré bagage quand même après le Master.

Floria : Oui, mais encore une fois c’est parce que vraiment je ne savais pas ce que je voulais faire après le M2. Je tâtonnais. Je n’étais vraiment pas persuadée de vouloir devenir avocate, magistrate. En fait j’avais vraiment pas d’idée préconçue, je me suis laissée le temps. C’est pour ça que voilà j’ai 29 ans, je peux paraitre un petit peu âgée par rapport à ceux qui ont passé immédiatement l’examen après le M2. Mais j’avais envie de prendre mon temps et j’avais pas envie de me précipiter sur le premier concours venu.

Pauline : D’accord. Et du coup en banque tu faisais quoi ? Tu étais vraiment dans le contentieux avec la clientèle ?

Floria : Oui. Alors du coup j’aidais, si tu veux je venais en renfort sur les dossiers précontentieux, donc tout ce qui était phase amiable.

Et après une fois que la phase amiable était épuisée, je récupérais les dossiers des gestionnaires précontentieux pour le passer du coup en judiciaire. Et donc là à partir de là je donnais des directives aux huissiers avec lesquels on travaillait, je faisais les prises d’hypothèques, les enquêtes, j’essayais encore de parfois recouvrer amiablement, je suivais les échéanciers.

Donc au final ce qui était vraiment intéressant c’était que je faisais aussi, bon bien sur beaucoup de recouvrement, mais à côté de ça beaucoup de droit bancaire. Donc par exemple tout ce qui est rédaction d’actes de caution, enfin des choses comme ça. C’était vraiment très intéressant, les prises d’hypothèques, les nantissements également aussi, donc c’était hyper intéressant j’ai fait beaucoup de livre foncier. Donc oui parce qu’en fait en Alsace Moselle on a livre foncier, c’est pas le bureau des hypothèques.

Pauline : Oui oui tout à fait.

Floria : Donc voilà. Donc c’était vraiment intéressant parce qu’en plus du recouvrement j’ai fait pas mal de droit bancaire et aujourd’hui je me rends compte à quel point ça m’aide ne serait ce que quand je reçois des quittances subrogatives ou des actes de cautionnement qui sont au nom de Monsieur ou Madame.

Pauline : Oui toutes les sûretés c’est quant même pointu.

Floria : Oui voilà et les prises d’hypothèques en général on me les retoque pas.

Pauline : C’est beau, c’est beau.

Floria : Voilà, c’est ça qui est beau.

Pauline : C’est clair.

Floria : Donc voilà. J’ai juste pas décidé de ne pas me précipiter finalement.

Pauline : D’accord. Donc en fait c’est un peu par hasard que tu as fait cette profession. Tu as un peu postulé partout et c’est ça que tu as fait.

Floria : En fait j’ai aimé faire du recouvrement et j’ai aimé voir ce que faisaient les huissiers donc de l’autre côté de la barrière et je me suis dis “tiens en fait pourquoi pas ça a l’air intéressant”. C’est un métier où il y a du contact on va voir les gens, il y a du terrain, c’est intéressant, on touche à plein de domaines du droit.

Pauline : Oui c’est sûr.

Floria : Donc là je me suis dis “allez go en plus tu as aimé ce que tu as fait chez Maitre BOURREL donc vas-y lance toi”.

Pauline : D’accord, et bien parfait. Et donc du coup concernant l’INCJ est ce que tu peux ma parler un peu plus précisément de la préparation que tu as faite du coup en plus seule ?

Floria : Oui. Alors donc j’ai commencé à la préparer dès qu’en fait je suis rentrée à l’Etude donc fin 2019 donc avec les encouragements de ma patronne qui me disait quand même que je captais vite et qu’elle était persuadée que je pourrais y arriver.

Du coup j’ai commencé à utiliser comme je te disais en l’absence de prépa j’ai utilisé mes supports de Master 2, dont l’ouvrage que je recommande vraiment, j’espère vraiment que ce podcast sera vraiment beaucoup beaucoup écouté, et vraiment l’ouvrage de Maitre HOONAKKER qui était mon directeur de M2 et qui est très complet.

Pauline : Un indispensable celui-là.

Floria : Il est très très très complet.

Pauline : Tu l’as eu en cours en plus ?

Floria : Oui c’était mon directeur de M2.

Pauline : Ah génial.

Floria : Il a dirigé mon mémoire.

Pauline : D’accord, la chance !

Floria : Oui c’est une pointure et vraiment pour le coup son livre est très complet même s’il peut sembler vraiment théorique et très indigeste, au final il donne tellement de détails que vraiment il n’y a que comme ça que j’y suis arrivée.

Pauline : Moi je le trouve justement pratique en fait, il y a des points qui sont un peu compliqués en théorie, mais lui il explique et c’est vraiment très pédagogique. Il est génial ce livre.

Floria : Je suis tout à fait d’accord avec toi. Donc le bouquin de Philippe HOONAKKER et si jamais vous avez des amis autour de vous qui passent l’ENM, n’hésitez pas à leur emprunter les polycopiées de droit civil et de procédure civile de l’ENM parce que moi c’est une amie qui l’avait passé avec succès l’année d’avant qui m’a filé ses anciens polycopiés de procédure civile. Et très sincèrement, vraiment ça m’a beaucoup aidé. Je me disais aussi c’était le système D. Pas de prépa.

Pauline : Non mais c’est carrément une bonne idée. Des fois on est cloisonnés entre chaque examen mais le droit c’est le droit pour tout le monde.

Floria : Oui vraiment. Et donc ce qui m’a semblé un petit peu compliqué c’était peut être voilà me replonger dans tout ce qui est droit civil parce qu’en fait c’est tellement énorme ce qu’on nous demande. On se rend compte qu’il faut être bon en sociétés, en régimes mat, en succession, en obligations, et donc forcément j’étais bien contente d’avoir repris le temps de tout revoir posément pendant une petite année et vraiment je regrette pas d’avoir préparé ça sur le long terme.

C’est pour ça que je déconseille en général fortement aux gens qui viennent d’être diplômés de Master à l’été pour passer tout de suite l’écrit en octobre. Vraiment.

Pauline : Non de l’été à octobre c’est sûr.

Floria : Je conseille sincèrement de prendre le temps et de faire une année de prépa si financièrement c’est possible ou en tout cas de se préparer sur un an tranquillement, ça c’est sur.

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Pauline : Et est ce que tu penses toi personnellement que c’est gérable de faire ton M2 en préparant à côté l’exam ?

Floria : Alors c’est louable pour ceux qui y arrivent. J’admire. Moi je ne pense pas que j’aurais pu le faire très sincèrement.

Pauline : Pourquoi ?

Floria : Parce que le M2 demande beaucoup d’énergie quand même parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a un mémoire à rendre avec un rapport de stage et il faut s’investir quand même parce qu’on s’imagine que le M2 c’est du tout cuit, qu’on arrive à la fin alors que pas du tout en fait et il faut quand même bien bien bien s’investir pour être sûr aussi d’être diplômé à la fin. Donc moi je ne conseille pas de s’investir sur deux fronts. Après je sais pas toi ce que tu en penses.

Pauline : Moi mon M2 il était quand même bon, il y a le premier semestre où vraiment on est en cours, mais le deuxième moi c’était vraiment que du stage et je pense que j’aurais pu faire les deux en même temps. En plus, je ne sais pas toi tu as fait un stage aussi en M2 ?

Floria : Alors nous on avait un stage et un mémoire.

Pauline : Oui les deux, moi j’avais que le stage et rapport de stage que je devais rendre en juin. Donc au final j’étais dans le bain. Je pense que ça l’aurait fait si j’avais dû le passer pour le mois d’octobre, si j’avais commencé en janvier février.

Floria : D’accord. Oui, non mais si après les gens sont à l’aise vraiment et qu’ils ont des facilités à retenir etc. vraiment allez y. Mais pour ceux qui préfèrent vraiment être sereins et ne pas y aller stressé en se disant “mon dieu mais quel manque de temps”.

Pauline : Oui, perdre une chance pour rien c’est sur que ce n’est pas la peine.

Floria : Oui c’est sur se griller une chance pour rien c’est vraiment trop bête, c’est vraiment trop bête.

Pauline : Oui, oui c’est sûr.

Floria : Donc voilà, après comme dit, moi j’ai choisi de faire comme ça, après libre à chacun de décider quand est ce qu’il ira, mais vraiment si on peut préparer ça sereinement, c’est vraiment souhaitable.

Pauline : Tranquillement mais en travaillant quand même à côté. Je pense que le mieux quand même c’est d’etre dans une Etude pour pratiquer en même temps.

Floria : Oui pourquoi pas peut être un mi temps alors dans ce cas là en Etude et prendre le reste du temps pour réviser sereinement oui, oui ça c’est possible.

Pauline : Oui je pense que la pratique, le coté pratique du stage ça permet quand même de voir ce que c’est et de comprendre plein de choses.

Floria : Oui, oui.

Pauline : Moi j’étais donc en Master, une requête injonction de payer, franchement ouais ok, je me dis requête je m’imaginais tout un truc, au final c’est deux feuilles, les pièces et bam ça part au tribunal.

Floria : C’est ça oui.

Pauline : Mais si tu ne le sais pas et que tu n’as pas fait de stage tu ne sais pas.

Floria : Oui c’est sur que visualiser les actes c’est d’une grande aide.

Pauline : C’est ça exactement.

Floria : C’est certain, je suis d’accord.

Pauline : Ok, bon. Et donc du coup après l’exam, l’INCJ, tu as commencé ton stage. Est ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

Floria : Oui bien sur.

Alors moi j’ai commencé dans une grosse, grosse, grosse Etude parisienne, donc un petit peu l’usine à gaz. Donc c’était divisé en plusieurs services.

Malheureusement donc moi j’ai encore une fois je parle vraiment pour mon expérience personnelle, il y en a d’autres pour qui ça s’est très bien passé, ils ont fait leur deux années de stage entièrement chez un seul patron. Bon c’est peu commun quand même, on est quand même énormément à avoir changé d’Etude pendant les deux ans.

Moi malheureusement j’ai fait un gros burn out à la fin de ma première année. Donc, la pression psychologique que j’avais à l’Etude, un rôle que je devais pas forcément avoir mais qu’on m’a attribué finalement. Faire plus que ce que j’aurais du faire. Voilà j’ai pris les choses trop à cœur. Donc forcément la fatigue s’est installée jusqu’à ce que ce soit le burn out.

Mais bon après j’ai su très vite rebondir et maintenant je suis dans une Etude où il y a une chouette ambiance. Alors certes il y a énormément de boulot parce que c’est une petite Etude pour le coup. Donc je suis passée de l’usine à gaz à une petite Etude. Et vraiment même s’il y a énormément de travail, il y a une ambiance qui est quand même bienveillante. Et les associés sont vraiment là pour moi.

J’ai d’ailleurs l’un de mes tuteurs qui faisait passer, qui était jury à l’oral de l’examen professionnel donc de l’ancienne version, donc qui prend ma formation à cœur, qui me demande comment ça va, mes révisions, si j’ai besoin de quelque chose. Il y a des moments dans la journée il va me regarder il va vous poser une question pratique ou deux qu’on pourrait me poser comme sujet à l’oral.

Non c’est vraiment une bonne ambiance et malgré la charge de travail on est vraiment une équipe qui s’entend bien, et chacun aide l’autre quand vraiment l’autre est submergé. Donc c’est une bonne ambiance. Et je suis contente de terminer mon stage dans de bonnes conditions et je suis persuadée en tout cas si j’ai une opportunité là bas, après mon diplôme, je suis persuadée que j’y resterais si maintenant j’ai une vraie opportunité qu’on me propose, ça c’est clair.

Pauline : Bon c’est bien, tant mieux. Et donc du coup, on va quand même revenir sur ce point là, où il y a effectivement beaucoup de stagiaires qui se sentent pas forcément à l’aise pendant les deux années là où ils sont. Qu’est ce que tu en penses de ça, parce qu’il faut quand même avertir que c’est pas toujours beau et bien dans chaque Etude.

Floria : Bien sur. Alors c’est pas toujours rose, c’est sur. Parce qu’en plus de la charge de travail, vous arrivez dans un monde finalement où vous n’avez jamais travaillé, pour la plupart. Il y en a beaucoup qui sont arrivés qui ont eu l’examen qui n’avaient jamais touché un acte de leur vie.

Il y a du stress, parce que bon on est confronté tout le temps tout le temps tout le temps à des urgences, à des dernières minutes, à l’humeur aussi des associés, parce qu’on reste tous des êtres humains. Donc il y a beaucoup de social, beaucoup d’humain aussi là dedans.

Le plus important c’est de savoir prendre de la hauteur, je pense, en tout cas moi c’est ce que j’essaie de faire vraiment depuis un an. De prendre de la hauteur, de prendre du recul aussi, et de ne pas oublier que on est stagiaires. On n’a pas à nous demander la lune, le tuteur est là pour nous former, pour nous apprendre, et si on se rend compte qu’on n’apprend plus rien et que finalement on n’avance pas et on n’évolue pas, il ne faut surtout pas hésiter à changer d’Etude. Il ne faut pas avoir peur de se dire “houlala on change d’employeur, ça y est mon stage est fichu”. Non pas du tout. C’est arrivé à, on va dire 70% des personnes dans ma promo.

Donc vraiment c’est tout à fait naturel si vous vous sentez pas bien il ne faut vraiment pas hésiter à changer d’Etude et ne pas se laisser, encore une fois, ne pas se laisser marcher dessus mentalement ni psychologiquement parce que si ça va pas dans l’Etude il faut vraiment, moi c’est vraiment un conseil que je donne c’est partez. Et de toute façon en plus l’INCJ elle vous aide à retrouver un autre employeur. Donc il ne faut pas hésiter. Vraiment il faut surtout pas hésiter.

Pauline : Je suis tout à fait d’accord avec toi. En fait c’est pas un échec de pas être bien là où on devait être au départ. Ca arrive. Et faut surtout pas aussi se démotiver en fait. Il y a beaucoup de personnes malheureusement qui abandonnent en se disant c’est pas fait pour moi mais en fait c’est juste qu’ils sont peut être pas au bon endroit et c’est dommage.

Floria : Oui Tout à fait. Tout à fait. Et en fait il ne faut pas se dire que c’est nous qui sommes nuls. Pas du tout.

Pauline : Non, non. Non, non, ça c’est sur.

Floria : Bon après bien sur il faut aller vers les associés, leur montrer qu’on est curieux, qu’on veut bien faire. Que vraiment, il faut montrer qu’on a envie aussi, il faut pas être là comme un fruit et attendre que ça se passe. Ca c’est sur.

Mais à partir du moment où on fait tout ce qu’il faut et que malgré tout on se sent pas bien, on sent de la pression, on sent que psychologiquement ça ne va plus, il ne faut surtout pas attendre de tomber malade ou quoi que ce soit. Il faut vraiment pas hésiter, surtout que l’INCJ, les formateurs sont très compréhensifs, ils nous demandent vraiment comment on se sent etc. Moi j’ai eu beaucoup de chance. Bon moi je pense que toi tu as connu les mêmes noms que moi, Nelly HUA, Julie RAISON, enfin toutes ces personnes là, voilà qui étaient quand même là malgré tout et qui étaient derrière nous et qui vraiment nous ont aidé à changer d’employeur dès qu’on en a ressenti le besoin.

Pauline : D’accord, parfait. Je pense que c’était important de le souligner.

Floria : Oui tout à fait, tu as tout à fait raison.

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Pauline : Alors et donc du coup est ce que tu peux nous dire aussi comment sont organisés les cours, une fois que tu es stagiaire ?

Floria : Alors du coup les cours sont organisés de la manière suivante : on est quatre jours à l’Etude, une journée en cours. C’est le jeudi essentiellement. Alors on a parfois des e-learning, on a parfois des cours en présentiel.

Pauline : Ca change c’est pas fixé, une semaine sur deux par exemple ?

Floria : Non pas du tout. En fait il y a des e-learnings, il y a des classes virtuelles donc en distanciel. Donc on est divisés en petit groupes avec chacun un formateur. Moi j’ai eu énormément de chance je sais pas si tu le connais j’ai eu Maitre Christophe PELISSIER qui est à Clermont, et qui est super, qui est vraiment proche de nous, qui nous donne des exemples tout le temps concrets pour qu’on comprenne.

Mais après en général on était assez satisfaits de nos formateurs par petit groupe. En général c’était vraiment des personnes chouettes.

On a eu beaucoup de chance. Ca c’était les classes virtuelles.

Pauline : Donc virtuelles tu es chez toi ?

Floria : Oui c’est ça. C’est ça.

Pauline : C’est ça, tu as ta journée pour toi ?

Floria : Tu es chez toi et donc 9 heures midi, 14-17. C’est réservé aux classes virtuelles.

Sinon si on n’a pas classe virtuelle c’est des gros e-learnings via la plateforme avec des quizz à la fin. Et parfois des cours en présentiel donc qui se déroulent sur plusieurs jours. Nous comme on était la première promotion, chaque présentiel était sur Paris donc forcément il faut venir.

Pauline : Tout le monde venait sur Paris ?

Floria : Oui il faut bouger. Alors bon il y en a beaucoup qui ont un petit peu râlé et je crois que l’INCJ l’a entendu et c’est pour ça que je crois, sauf erreur encore une fois, je parle avec des pincettes, mais je crois qu’à partir de la nouvelle promotion là qui arrive, ils vont avoir des cours un petit peu à Paris et un petit peu en province.

Pauline : D’accord, il vont faire des centres.

Floria : Je sais qu’ils ont un cours à La Rochelle là les premières années d’ailleurs par exemple. Donc je pense qu’ils vont essayer de diversifier un petit peu.

Et notamment pour les cours d’histoire de l’art, donc si maintenant pour ceux qui valideront le module de l’histoire de l’art à la fin de la première année et qui voudront passer le perfectionnement pour peut être pouvoir un jour faire l’année supplémentaire pour passer l’habilitation ventes volontaires donc avoir la casquette Commissaire priseur, il y a des cours, mais alors là pour le coup c’est qu’à Paris parce que c’est là où il y a le plus de Commissaires priseurs et c’est là qu’il y a les hôtels des ventes, et là c’est plusieurs journées de présentiel, avec des experts, des Commissaires priseurs et des ventes à l’hôtel Drouot. C’est vraiment super. Enfin moi j’en ai fait.

Pauline : C’est super intéressant.

Floria : C’est très très très intéressant , c’est, enfin, vraiment moi j’ai adoré moi pour le coup le perfectionnement en art je le fais. Je dis pas encore que je tenterai l’habilitation ventes volontaires parce c’est quand même un examen qui est extrêmement dur, extrêmement précis et qu’il faut pas oublier que c’est pas non plus notre métier de base.

Pauline : C’est ça, on n’est pas formés sur ça à la base, on juristes.

Floria : On n’a pas quatre ans d’école du Louvres derrière, on n’a pas une connaissance, la connaissance des objets qu’ils ont. Moi j’attends peut être d’avoir un petit peu de galon et un petit peu d’expérience pour un jour prétendre passer cet examen.

D’ailleurs en fait là je me permets du coup de rebondir la dessus, sur cette formation. Il faut vraiment rester humble parce qu’il y a tellement de choses à savoir.

Alors après encore une fois c’est mon ressenti. Mais dans ma promo, il y a certains ils sont supers, on lie des amitiés, forcément et c’est pour la vie après parce que finalement si on est tous diplômés on va tous rester en contact. Et puis il y en a d’autres qui arrivent en terrain conquis “de toute façon moi je sais tout”. Et en règle général c’est papa est huissier, maman est huissier donc moi de toute façon je vais reprendre les parts de papa et je sais tout et de toute façon voila.

Mais vraiment il faut savoir rester humble parce que je pense qu’au sortir de la formation on ne sait pas la moitié de ce qu’il faut savoir de cette profession donc vraiment rester humble c’est le plus important je trouve.

Et donc voilà le perfectionnement en art donc sur Paris. Et les journées de présentiel qu’est ce que je peux te dire encore à ce sujet. Oui, on a eu des cours aussi en présentiel concernant les ventes judiciaires. Donc ça pour le coup c’est notre métier aussi.

On a eu la visite par exemple d’un haras qui était en redressement. Et avec les Commissaires priseurs judiciaires on a du apprendre à faire un PV d’inventaire, donc décrire les machines agricoles, les équipements pour les chevaux. Enfin c’était vraiment, pour le coup c’était super formateur parce qu’on va sur le terrain et on voit comment ça se passe pour un Commissaire priseur judiciaire quand il arrive avec un administrateur judiciaire quelque part, avec un gérant d’entreprise comment ça se passe, les conflits, comment il faut les gérer. Enfin c’était vraiment très très intéressant.

Pauline : C’est une autre facette. Et toute aussi intéressante. C’est pas le quotidien mais ça arrive et c’est vraiment super.

Floria : C’est ça. Et c’est comme ce que j’ai pu te dire, tout à l’heure donc à l’Etude à 17 heures Maitre MAZURE donc mon patron qui me dit voilà, j’aimerais vous confier un inventaire de succession. J’aimerais que vous me proposiez, voilà votre point de vue, comment vous vous décririez tel mobilier, tel tableau, enfin comment vous verriez la chose.

Et il faut pas oublier qu’en fait, ça reste du judiciaire, puisque ça reste une succession. Donc l’huissier, enfin le Commissaire de justice, il peut y aller. Sauf qu’il n’a pas souvent les connaissances ni en mobilier ni en tableau, ni en sculpture et donc il se retrouve face à des situations complétement ubuesques et il se rend compte que et bien oui là la formation Commissaire Priseur elle est super intéressante et c’est aussi pour ça que je trouve que ce nouveau métier est super intéressant parce que finalement cette double casquette elle est super je trouve.

Pauline : Justement les inventaires après il faut chiffrer, il faut donner une évaluation, il ne faut pas se planter.

Floria : Tout à fait. Tout à fait.

Pauline : Donc c’est un autre aspect vraiment intéressant.

Et donc pour en revenir à la formation, est ce que tu as des examens intermédiaires ? Ou tout se passe à la fin ? Ou est ce que tu es évaluée au fur et à mesure ?

Floria : Alors il y a des devoirs à rendre tous les mois, déjà, avec une correction donc on a noté avec les appréciations etc.

On a des exercices aussi à faire pour les classe virtuelles. Et on a des examens de mi parcours. Alors on a des examen à la fin de la première année donc sur tous les modules de première année. Donc procédure civile, constat, histoire de l’art, procédure civile pure aussi. Qu’est ce qu’on a eu aussi en première année ? Je crois que j’ai fait un petit peu le tour. Déjà procédure civile c’est très très très, très très gros le programme. Les ventes judiciaires c’est un gros programme aussi.

Et ensuite en deuxième année on a eu deux sessions d’écrits, l’une uniquement les procédures civiles d’exécution puisque forcément c’est un très très gros paquet. Et l’autre paquet c’était donc déonto, comptabilité, management, droit du travail et encore un peu de vente judiciaire pour le coup.

Pauline : D’accord. Et c’est sous quelle forme les devoirs en fait ? Enfin c’est quoi comme exercices ?

Floria : Alors les exercices c’est un polycopié donc qu’on a d’une semaine à l’autre puisque donc comme je t’ai dit on a parfois des classes virtuelles, parfois des e-learnings. Donc quand on sait qu’on est dans notre semaine de classe virtuelle on a un petit polycopié avec donc des exercices à faire et on les corrige pendant les classes virtuelles. Et sinon les devoirs on les rend et on les met sur la plateforme en fait qui est dédiée et on reçoit les corrections avec notre note en général deux semaines après.

Pauline : Et c’est quoi de la rédaction d’actes ? Des questions ? Des cas pratiques ?

Floria : Alors c’est souvent des questions au début et puis petit à petit on se met à nous demander de rédiger des actes. Petit à petit. Voilà progressivement.

Pauline : Donc que en première année ou déjà en première année tu en fais ?

Floria : Alors déjà en première année moi je me souviens que voilà les significations simples on a commencé à nous en demander. L’assignation aussi on a commencé à nous la demander avec les mentions obligatoires. Et puis tout début de deuxième année je me souviens que le premier devoir qu’on a eu c’était rédiger un acte de saisie attribution, la dénonce. En fait ça devient très vite pratico-pratique dès qu’on fait les voies d’exécution.

Pauline : Vraiment les actes, comme à mon temps où c’est où de toute façon nous on était vraiment évalués sur ça, on avait vraiment une épreuve d’actes, tu sais rédiger les actes à connaître par cœur.

Floria : Oui c’est ça. Pardon j’ai oublié aussi en deuxième année le gros morceau aussi : les baux.

Pauline : Oui, ça en général c’est deuxième année.

Floria : On adore les congés, on adore.

Pauline : Oui, mais indispensable.

Floria : C’est quand même, c’est fou mais quand même on se rend compte que finalement tous les deux trois jours on a des demandes nous.

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Pauline : C’est ça, nous c’est pareil. Ca n’arrête pas. Et au final sur ce qu’on pensait compliqué, à force d’en faire c’est, voilà, ça coule.

Floria : Oui, finalement on compte. Enfin moi personnellement j’ai un petit truc? Alors c’est pas forcément le truc le plus génial au monde. Mais très sincèrement moi compter sur les doigts ça m’aide beaucoup.

Pauline : Oui, tout le temps.

Floria : Voilà.

Pauline : Il n’y a pas de meilleure méthode : les doigts, comme en maternelle.

Floria : Pour pas se gourer sur le dernier jour, franchement il y a pas mieux je trouve.

Pauline : Oui, je suis d’accord avec toi.

Ok, et bien merci. Et qu’est ce que tu aurais comme conseils à donner aux étudiants peut être qui sont encore en Master qui vont préparer l’examen, pour réussir et le mieux du premier coup, avec ton expérience ?

Floria : Alors, encore une fois je vais parler avec moi, mon expérience, mon expérience vraiment parce que je ne veux pas non plus dire que, voilà, c’est mon expérience c’est unique et que tout le monde pense pareil, ça c’est sur. Mais très sincèrement, ne pas se mettre la pression, vraiment un travail régulier tout au long de l’année de prépa sans bachoter bêtement en fait. Vraiment c’est pas le but. Je pense que chacun a sa méthode, après si maintenant vous avez une mémoire visuelle, alors essayez plutôt de lire, de relire, de relire, une mémoire où vous savez que quand vous écrivez vous retenez faites des fiches. Alors moi personnellement je n’ai jamais été team fiche et au final ça a fonctionné quand même.

Pauline : Tu t’y ai mises pour l’exam aux fiches ?

Floria : Pardon ?

Pauline : Tu t’y ais mise pour l’exam aux fiches ?

Floria : Même pas, ah pas du tout.

Pauline : Ah non même pas ? Parce que moi j’ai jamais fait de fiches de tout mon parcours, et par contre là, donc moi j’avais l’ENP, c’est l’Ecole Nationale de Procédures qui nous donnait les cours en fait. Mais c’est tellement dense que ce n’était pas possible d’apprendre dessus. Donc j’ai dû faire un condensé en fait.

Floria : Alors moi ce que je fais, moi pour le coup c’est la mémoire kinesthésique. Donc en fait peut être qu’il y en a qui ont la même chose, à force de vous entendre le réciter à voix haute.

Pauline : Donc toi tu faisais ça ?

Floria : Moi je le récitais. En fait je lisais mon cours et je le récitais à voix haute pour vraiment réfléchir, quitte à mettre des petites notes en marge de mes cours. A force de répéter, de répéter, de répéter, alors je passais pour une folle dans mon appart, mais vraiment ça m’a beaucoup aidé.

Pauline : Oui, chacun sa méthode.

Floria : Prendre du temps aussi pour souffler c’est super important. Il ne faut pas encore une fois bachoter bêtement. Il vaut mieux travailler bien 3/4 heures dans la journée et se dire voilà j’ai bien retenu, j’ai bien compris tel et tel point que rester devant son classeur 8 heures dans la journée et avoir le nez en l’air.

Pauline : C’est ça et à la fin de la journée se dire “j’ai révisé quoi en fait ?”.

Floria : Voilà, je ne suis pas productif. Prendre le temps pour souffler et surtout le jour des écrits allez à l’essentiel parce que vraiment trois heures vous allez voir c’est très très très peu. Et je sais pas, bon je pense que tu as du voir les annales de mon année, de l’année d’après, c’est des trucs où il faudrait 5 heures très concrètement.

Pauline : Oui, oui pour pousser c’est sur.

Floria : Voilà. Et donc il faut aller à l’essentiel sans réciter son cours. Surtout que vraiment on n’a pas besoin de savoir si vous connaissez le cours.

Pauline : C’est ça. En fait l’examen, ce qu’il faut bien comprendre c’est que c’est un examen pratique. C’est une consultation donc il faut se mettre à la place d’un client qui vient voir un professionnel et qu’il veut une solution en fait. Pas besoin de réciter comme si, enfin voilà on n’est pas dans une discussion entre avocats ou professionnels. C’est un client.

Floria : Tout à fait, c’est exactement ça. Alors moi j’ai toujours ce souvenir, et c’est marrant c’est resté, c’était mon épreuve de procédure civile. Alors moi ça m’a fait sourire quand j’ai lu le sujet parce que je sais pas si tu te souviens donc mon épreuve, donc la première épreuve de procédure civile de la première promotion, c’était vous êtes la banque X Y et vous devez trouver des solutions pour votre client parce qu’il a un débiteur, enfin, et là j’ai rigolé parce que du coup je me suis dit ah finalement moi un tour en banque ça m’a pas mal aidé.

Pauline : Ca c’est sûr.

Floria : Donc finalement quand on a l’esprit pratique moi j’ai déroulé mon truc : grand I la phase amiable, grand II. Tu vois enfin c’était très très rapide et finalement j’ai pas écrit non plus vingt pages comme je voyais certains qui se cassaient le poignée. Et j’ai eu 12 à l’épreuve de procédures civiles d’exécution donc voilà c’est pas mirobolant mais c’est pas mauvais.

Pauline : Oui c’est bien. Je ne sais pas s’il y a des très bonnes notes.

Floria : Je ne sais pas, alors là je ne saurais pas te dire. Bon je pense qu’on a tous tourné autour de ça, 11, 12, 13 peut 14, 15 pour les meilleurs. Après à l’oral c’est vrai qu’il y a eu plus d’écart je me souviens. Alors moi pour le coup je suis tombée sur un sujet, un sujet assez, comment dire, qui pouvait très vite faire polémique. C’était un sujet qu’on avait donné à l’ENM une année. C’était laïcité et identité.

Pauline : D’accord. Donc ça c’était ton sujet de culture générale ?

Floria : Oui, laïcité et identité. Donc moi j’ai forcément eu plein plein de choses à dire. Forcément la maître de conf quand elle a vu que j’avais pas mal de choses à raconter elle a essayé de me pousser un peu dans mes retranchements, elle voyait que quand j’étais pas d’accord avec elle elle voyait que non j’étais pas d’accord, et j’essayais d’argumenter en ce sens. C’était un peu compliqué, on est déstabilisés. Moi je suis sortie de là je me suis dit mais en fait est ce qu’ils ont apprécié.

Pauline : Mais c’est le but en fait c’est ce qu’ils cherchent : savoir si tu arrives à affirmer ta position, ton point de vue en fait.

Floria : Oui mais c’est vrai qu’à la fin on se sent pas bien parce qu’on se dit mince j’aurais pas du dire ça, j’aurais pas du dire ça. Et au final j’ai eu 17.

Pauline : C’est justement de savoir si tu vas craquer pour dire comme elle ou pas.

Floria : C’est ça, c’est exactement ça. Et puis après à l’oral juridique ça c’est un petit peu moins bien passé mais au final avec l’anglais 18,5. Et bon en fait là j’ai pas eu de chance en plus sur l’oral juridique parce que je suis tombée vraiment sur un truc où, à part parler du principe du contradictoire, j’avais rien à dire c’était les ordonnances sur requête. Et à part dire il n’y a pas de principe du contradictoire mais à part ça je ne saurais vous dire.

Pauline : Et ça t’avais préparé comment pour l’anglais ?

Floria : Alors pour l’anglais franchement à part regarder des vidéos sur l’actualité aux Etats-Unis et en Angleterre j’ai pas fait grand chose. Voilà j’ai je regardais un petit le Daily Wire, de ci de là, CNN un petit peu dès que j’avais un moment.

Et puis finalement je suis tombée sur un sujet vraiment pour le coup bateau à l’époque puisque je suis tombée sur l’invasion du Capitol par les pro-Trump après les élections et du coup voilà. Je l’avais vu sur CNN j’ai su discuter et donner mon opinion. Elle a vu que j’avais pas un anglais trop mauvais et finalement ça s’est bien passé. Elle m’a dit “ok merci au revoir”.

En fait à partir du moment où elle voit que vous savez débattre un petit peu en anglais et que vous avez un petit peu de vocabulaire juridique anglais c’est bon. Bon merci au revoir au suivant.

Pauline : Oui on ne demande pas à être bilingue.

Floria : Non mais en fait le vocabulaire un petit peu quand même elle vérifie que le vocabulaire anglais juridique on a quelques bases parce que parfois on se retrouve quand même bête avec des clients qui parlent pas français et qui ont besoin d’un huissier. Ici moi je l’utilise quand même. Après à Paris c’est vrai que moi à l’Etude je dois parler l’anglais une à deux fois par semaine mine de rien.

Pauline : Ah oui quand même.

Floria : Oui quand même. Parce que dès qu’on a un étranger oui on passe par l’anglais. Et puis bon dès qu’il y a des dossiers avec l’Allemagne, des IP européennes en allemand moi qui suis Alsacienne c’est pour moi. ‘”Est ce que tu peux t’en occuper s’il te plait ?”.

Mais vraiment ne pas en faire tout un drame, ne pas se faire une montagne parce que de toute façon que ce soit cet examen, que ce soit l’ENM ou autre, c’est, voilà. Il ne faut pas se mettre une pression monstre. Il faut y aller serein. Il faut se préparer sereinement en amont et il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

Pauline : Non, je suis d’accord avec toi. Ok, et bien je te remercie beaucoup pour toutes les infos que tu m’as fournies et qui vont être utiles je pense pour tous les étudiants qui veulent passer le bel examen de l’INCJ.

Floria : Avec plaisir. En tout cas belle réussite à tous.

Pauline : Merci beaucoup.

Floria : Merci à toi.

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