Les écrits sont les premières épreuves de l’examen. Ce sont elles qui permettent d’être admissibles aux oraux. Il faut donc les préparer, mais également les soigner. Plus que le simple exposé de vos connaissances, ces épreuves sont aussi l’occasion pour les correcteurs de vérifier votre façon de vous exprimer. Il est donc primordial de développer une aisance rédactionnelle si vous souhaitez réussir vos épreuves.

Mais avant de commencer, je tiens à souligner que cet article participe à un événement interblogueurs, dont le sujet est “Mes meilleurs conseils pour réussir un concours ou un examen” organisé par le blog https://www.progresser-en-orthographe.com. Il était inconcevable pour moi de ne pas participer à cet évènement, et de garder pour moi les conseils que je peux vous donner.

Le site d’Awa peut d’ailleurs vous êtes d’une grande aide dans la préparation de votre examen. Je vous invite donc grandement à le consulter. En complément de la lecture de cet article, je vous conseille particulièrement de lire les articles L’orthographe : un atout majeur pour réussir les concours et Les 5 règles de ponctuation à connaître absolument.

L’objectif de cet article est donc vous démontrer l’importance de développer votre aisance rédactionnelle pour les écrits. Mais il serait incomplet s’il se limitait à cela. Je vais également vous partager mes conseils pour développer vos compétences à l’écrit. Car de nos jours, nous passons plus souvent par l’écrit que par l’oral, ces compétences ne vous serviront pas uniquement pour l’examen, mais également dans votre vie de tous les jours.

Comprendre l’importance de l’aisance rédactionnelle

En tant qu’étudiant, vous avez déjà forcément acquis et développé une aisance rédactionnelle au cours de vos études.

Vous avez été amenés à répondre à des questions de cours par écrit, à rédiger des dissertations ou des commentaires de texte. Vous avez rendu un nombre incalculable de copies, et vos mains s’en souvienne sûrement encore.

Mais on s’est tous déjà retrouvé dans une situation dans laquelle on ne comprend pas la note qu’on a eu. Lorsqu’on compare notre copie avec celle de notre copain/copine, on estime qu’on a dit la même chose et pourtant il/elle a obtenu une meilleure note que nous.

Et c’est justement la qualité de la rédaction qui fait la différence entre une copie moyenne et une bonne copie.

Les idées peuvent être les mêmes, mais la façon dont elles sont exposées est différente. Et au final, deux copies avec le même contenu ne se retrouvent pas avec la même note.

Pour les épreuves écrites de l’examen, il est donc désormais indispensable de porter une attention toute particulière à votre façon d’écrire, et de développer une aisance rédactionnelle.

Que ce soit l’orthographe, la grammaire ou même la syntaxe, vous devez acquérir des automatismes à l’écrit. Vous devez adopter des tournures de phrases qui vous viendront rapidement à l’esprit, sans même devoir y réfléchir.

C’est ainsi que vous gagnerez du temps le jour des épreuves.

Parce que votre temps est limité le jour de l’examen, vous ne devez avoir aucun effort à faire pour trouver vos phrases. Ainsi, vous pourrez porter toute votre attention et votre réflexion que vos idées et le contenu de votre copie, sans avoir à vous soucier de la forme.

C’est en développant votre aisance rédactionnelle que vous y parviendrez.

Développer son aisance rédactionnelle : 5 conseils

1. Savoir quel message on veut passer

Avant de commencer à rédiger le jour des épreuves, vous devez savoir exactement ce que vous voulez dire. Vous devez savoir quel message vous voulez faire passer à votre lecteur.

Si vous ne savez pas vous même ce que vous voulez exposer, votre correcteur ne vous comprendra pas, et vous perdrez des points.

Donc pour vous aider, vous devez utiliser votre brouillon. Vous allez écrire vos mots clés ou les idées qui vous passent par la tête.

En faisant cela, vous allez normalement trouver un sens dans vos développements. Si vous n’en trouvez pas, c’est que vos idées ne sont pas cohérente entre elles.

Ne commencez pas votre rédaction tant que votre cheminement n’est pas trouvé. Si vous même n’arrivez pas à trouver vous même le fil conducteur de vos développements, votre lecteur ne le trouvera pas non plus.

Vos idées doivent être claires dans votre tête. Et c’est à ce moment là que vous pouvez commencer à rédiger.

C’est cela qui fera que vous obtiendrez une bonne note à vos écrits.

2. Savoir à qui on s’adresse

L’une des choses les plus importantes à avoir en tête lorsqu’on rédige une copie, c’est de savoir à qui on s’adresse. Il faut connaître ses correcteurs.

Est ce qu’il s’agit de professionnels ? D’universitaires ?

En fonction de l’exercice, le correcteur va devoir lui-même se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre, peut être un particulier qui n’a pas vos connaissances.

Vous devez donc être capables d’adapter votre rédaction à l’exercice. Vous devez pouvoir faire passer votre message de façon claire, efficace et avec simplicité.

Il est souvent contre productif de vouloir utiliser des termes trop techniques, que vous n’utiliseriez pas dans la vraie vie.

3. Faire un plan

Après avoir organisé vos idées sur votre brouillon, un plan doit apparaître.

Vous devez garder en tête ce plan tout au long de votre rédaction. Vous ne devez pas le perdre de vue.

Si vous vous rendez compte que votre plan perd en cohérence au cours de vos développements et de votre rédaction, c’est qu’il a été mal choisi.

Dans ce cas pas de panique. Prenez du temps de le revoir, le modifier et l’adapter.

En fonction de l’avancé dans votre rédaction, vous ne pourrez peut être plus le changer. Mais veillez à l’adapter pour qu’on puisse suivre le fil de vos idées.

Il vaut mieux perdre un peu de temps à l’adapter plutôt que de le garder ainsi. Vous risquez une nouvelle fois de perdre votre correcteur, ce qui jouera sur votre note finale.

4. Attention à la forme

N’oubliez pas la règle élémentaire de la construction d’une phrase en français : un sujet, un verbe, un complément. S’il manque un seul de ces éléments dans votre phrase, elle n’est pas correcte.

Utilisez également des mots simples, et faites des phrases courtes. Si vos phrases sont trop longues, votre lecteur risque de perdre le sens de votre idée principale.

Il faut également veiller à utiliser des mots de transition : ainsi, par conséquent, par ailleurs. Ces mots vous permettent d’avancer dans vos propos, une nuance, de mettre en lumière une conséquence ou une contradiction.

Votre copie est comme un chemin sur lequel vous allez balader votre correcteur. Il ne doit pas se perdre en cours de route. C’est en utilisant des mots de transition que vous réussirez à l’amener là où vous le souhaitez.

5. Se relire

Développer une aisance rédactionnelle n’est pas un motif suffisant pour ne pas se relire.

La relecture fait partie intégrante de votre épreuve, au même titre que la rédaction elle-même.

Vous devez donc impérativement consacrer une dizaine voire une quinzaine de minutes à relire votre copie.

Sans douter de vos compétences, et même si vous êtes un bon rédacteur, vous ne devez pas négliger la relecture.

Les conditions de l’examen peuvent être stressantes. Votre temps est limité et vous devez donc écrire vite.

Vous allez donc vous focaliser sur votre contenu, et moins sur votre orthographe. Et c’est là que la relecture prend tout son intérêt.

C’est la deuxième partie de votre travail. Une faute d’orthographe peut vite venir se glisser dans votre copie. Or, vous savez que trop de fautes peut être sanctionné dans les épreuves écrites.

Conclusion

Ces conseils ne valent pas uniquement pour les épreuves écrire. Développer une aisance rédactionnelle est réellement un compétence qu’il convient de développer, et qui sera utile tout au long de votre carrière et même votre vie de tus les jours : rédaction d’actes, de courriers, d’e-mails.

Il n’y a donc rien qui puisse vous freiner dans le travail de cette compétence.